EXEMPLES
D'ACCOMPAGNEMENT

Emmanuelle, 32 ans , mariée, sans enfant *

Pour commencer, Emmanuelle vient me consulter pour perdre du poids. Elle a un imc normal et est dans le contrôle alimentaire depuis des années. Elle a subi des moqueries, enfant, sur son poids à l école. Aussi, elle manque de confiance en elle et se connait peu. Son contrôle alimentaire l’envahit, elle pense à cela jour et nuit. 
 
Tout de suite, Emmanuelle m’exprime que le plus important pour elle est de se libérer du contrôle alimentaire. 
Ainsi, est-ce qu’un programme alimentaire est adapté ? Non. Car, elle est déjà dans le contrôle alimentaire. C’est pourquoi, la thérapie va porter sur la libération du contrôle alimentaire et sur la confiance en elle.
Après plusieurs séances, elle ne contrôle plus son alimentation. Aussi, la culpabilité a complètement disparu. Elle peut manger tranquillement. Par ailleurs, en écrivant aux personnes responsables de sa blessure, elle a guéri de sa blessure d’humiliation. De plus, elle a appris à s’écouter. Maintenant, elle envisage un projet qui l’enchante et qui était impossible jusqu’à lors.

Lorsque cela est possible, c’est lors de la première séance que nous définissons ensemble l’objectif du suivi. Mais quelquefois ce n’ est pas possible. Pour l’illustrer, je vais vous raconter l’histoire de Karine…

KARINE, 45 ans, en concubinage, deux enfants *

Karine vient me consulter pour une perte de poids. Elle a un imc de 40 et a déjà consulté des diététiciennes, les séances n’ont rien donné. Aussi, elle fait du sport depuis des années sans aucun résultat sur son poids. Elle vit des compulsions alimentaires depuis des années sans comprendre l’origine.
En effet, il a fallu quelques séances pour que Karine se sente suffisamment à l’aise pour ne pas ressentir de la honte à m’avouer ses compulsions. Karine a une blessure d’humiliation et d’abandon. Il n’est pas toujours possible dès la première séance de définir l’objectif réel du suivi. La patiente peut ne pas avoir conscience elle-même du problème ou être dans le déni. Établir un climat de confiance est primordial.
Alors, dois-je lui proposer un programme alimentaire pour perdre du poids ? Non. Je détecte chez elle de la dépendance alimentaire et de la dépendance affective. Je lui propose une thérapie pour se libérer de ses deux dépendances et réparer ses blessures. Elle accepte.
 
C’est au cours du temps que le poids diminue. Bien souvent, la prise de poids n’est autre qu’un symptôme d’un mal plus grand. La compulsion alimentaire est un prolongement de ce symptôme.
Ainsi, par la libération des dépendances et la guérison de ses blessures, Karine se révèle, se transforme. Elle devient une autre femme et elle s’affirme d’avantage. 
Les compulsions sont devenues extrêmement rares. Elle est en cours de transformation. Elle se rend compte lors de l’achat de nouveaux vêtements qu’elle perd du poids et change petit à petit la taille de sa garde robe. Nous ne parlons ni calorie, ni balance. C’est un accord entre elle et moi.
 
Bien souvent, le patient ne souhaite pas communiquer le véritable enjeu des séances à l’entourage, ni le contrat qui a été établi entre nous.
 
Pour finir et pour illustrer un parcours pas à pas, je vais vous raconter l’histoire de Guillaume …

Guillaume, 23 ans, Célibataire, sans enfant *

Pour finir, Guillaume vient me consulter pour une perte de poids. Il est sportif. Sa disgrâce vient se loger au niveau de la ceinture abdominale. Le sport ne donne rien. Aussi, il vit cela comme un complexe. Par ailleurs, il me demande un cadre alimentaire pour perdre du poids. Cela le rassure.
Je lui propose un programme alimentaire.
Ainsi, en 6 mois, il perd 10 kg. Il est plutôt satisfait de sa transformation. Pensant gagner en assurance suite à sa transformation physique, il se rend compte qu’il a toujours autant de mal à aborder une femme. Guillaume souffre de la blessure du rejet qui le met bien à mal dans ses relations.
 
Finalement, ayant établi un climat de confiance entre nous, Guillaume me fait part de son problème. Je lui propose une thérapie qui va porter sur la libération de ses peurs et sur le développement d’une aisance relationnelle. Il accepte. 

CONCLUSION

En conclusion, chaque histoire est différente. Ce type de suivi est nouveau et n’est pas encore entré dans les habitudes sociales. Cela peut faire peur. Je vous ouvre ma porte pour échanger sur mon approche. 

*le prénom et la description ont été modifiés en raison du secret professionnel.